48 - planté de travers

Publié le 27 Mai 2018

C’est comme si je lui en avais trop demandé. Que cela avait été suffisamment brutal pour qu’il réclame le calme. Le calme et rien d’autre. Je m’étais habitué à ce que mon esprit se révolte, s’énerve et s’excite. Tout est retombé. A s’entêter, à forcer, ça revient trop fort dans la gueule. Il m’a dit merde, s’est vidé. Puis il est revenu (trop ?) posé.

Alors oui, à nouveau je dors. A nouveau, je respire. Mais cet état stable désoriente.

C’est comme si je me reprochais ce vide. Ai-je assimilé, comme certain.es camarades voulait me le faire croire, avoir lâché le combat ? Non.  Au diable, les pensées qui ne doutent jamais. A la longue, Petrograd a vraiment bon dos.

Et puis, ai-je intégré que je n’étais pas légitime à l’autre intersection ? Bien emmerdant quand l’analyse bouge sans se fixer mais pour simplement fermer la porte du paradigme précédent.

Au drapeau rouge planté de travers.

Rédigé par Mathieu C

Publié dans #Dépenser des pensées

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